mercredi 20 août 2014

il y a un an, Jacques Vergès


Matzneff : il y a un an, Jacques Vergès

Le Point.fr - Publié le

Il y a un an, le 20 août 2013, étaient célébrées les obsèques du plus célèbre des avocats. Gabriel Matzneff lui rend un vibrant hommage.

Le 20 août 2013 avaient lieu les obsèques de Jacques Vergès.Le 20 août 2013 avaient lieu les obsèques de Jacques Vergès. © Jaoued Idammou / AFP

Par Gabriel Matzneff

20 août 2013 - 20 août 2014. Il y a un an, en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, le père de La Morandais célébrait les obsèques de Jacques Vergès. Aujourd'hui, plus que jamais, le génial avocat nous manque. Sa présence nous manque, et sa voix, et son talent, et son courage, et sa passion de la vérité. J'ai longtemps cru que les phrases les plus bêtes jamais écrites en langue française étaient le "Du passé faisons table rase", de "L'Internationale", et le "Je me fous du passé, je repars à zéro", chanté par Édith Piaf. J'en oubliais une que l'on prête à Georges Clemenceau : "Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables qui ont tous été remplacés." Des trois, celle-ci est sans conteste la plus imbécile et, ce qui est beaucoup plus grave, la plus ignoblement impie. Les êtres que nous avons aimés sont irremplaçables, et ceux de ces êtres qui, outre à avoir été aimés, ont rendu l'humanité plus noble, plus belle, grâce à leurs actions, à leurs oeuvres, le sont plus encore que les autres. Si l'on ne sent pas cela, on ouvre grande la porte à la barbarie, aux formes les plus abjectes du nihilisme.
Jacques Vergès ne sera jamais remplacé. Ni dans le coeur de celle qui l'aime d'amour, ni dans le coeur de celles et de ceux qui furent ses amis, ni dans les pensées de ceux, innombrables, qui luttèrent à ses côtés pour les causes politiques, tant en Europe que dans le tiers-monde, qu'il croyait justes. Au cimetière Montparnasse où il repose, Jacques Vergès est entouré d'êtres irremplaçables : Baudelaire est irremplaçable, comme le sont Cioran, Jean Seberg, Serge Gainsbourg ou Simone de Beauvoir. Lorsqu'on a donné au monde ce qu'ils lui ont donné, on n'a pas à craindre la mort, car on l'a à jamais vaincue.

Ce qui fonde la grandeur de l'homme, c'est sa mémoire

Cette idée que l'on peut effacer le passé, repartir à zéro, remplacer les êtres aimés ou admirés est pire que sotte, elle est ignoble. Ce qui fonde la grandeur de l'homme, c'est sa mémoire. Nous sommes ce dont nous nous souvenons, et c'est pourquoi il est essentiel de ne jamais renier nos amours, nos enthousiasmes, nos admirations, car ce sont eux qui constituent ce qu'il y a de meilleur en nous. Les professionnels de l'oubli, les spécialistes de la page tournée sont toujours de petits et méprisables personnages.
Vous connaissez tous l'église Saint-Eustache, sur les marches de laquelle se déroule une page inoubliable de la littérature française, celle où le coadjuteur, futur cardinal de Retz, rend, aux premières pages de Vingt ans après, une visite nocturne à un mystérieux mendiant. Eh bien, au flanc de cette magnifique église, se trouve le musée du Barreau qui, du procès de Marie-Antoinette à celui du maréchal Pétain, est le Mémorial des avocats qui, dans les temps les plus troublés de l'histoire de France manifestèrent pour leur beau métier une passion qui parfois leur coûta la vie. Jacques Vergès y aura sa place, il l'a déjà. Vivant, il faisait l'histoire. Mort, il y est entré pour toujours.

Femmes voilées sur une plage...





 Sœur Nadine Morano  du couvent UMP et une consœur du prieuré FN sur une plage de Palavas.

jeudi 14 août 2014

Maryam Mirzakhani, étudiante de l’Université Sharif de Téhéran



 

13 août 2014

L'Iranienne partage les médailles Fields 2014 avec trois autres mathématiciens, dont le franco-brésilien Artur Avila.

Maryam Mirzakhani, 37 ans, et première femme à obtenir la médaille Fields, l'une des plus prestigieuses récompenses en mathématiques. Cela n’était bizarrement jamais arrivé. La médaille Fields, qui récompense tous les quatre ans les meilleurs mathématiciens du moment, a été décernée… à une femme. C'est une première, après 52 hommes honorés entre 1936 et 2010.
Au côté de l’Iranienne Maryam Mirzakhani (photo), le franco-brésilien Artur Avila, directeur de recherche au CNRS, l’Autrichien Martin Hairer et le canado-américain Manjul Bhargava sont également primés à l'occasion du congrès international des mathématiciens qui s'est ouvert mercredi à Séoul.
Maryam Mirzakhani, étudiante de l’Université Sharif de Téhéran, la plus prestigieuse en Iran, titulaire d’un doctorat de Harvard (Massachussetts) et aujourd’hui professeur à Stanford, en Californie, représente à elle seule un progrès considérable d’autant plus spectaculaire qu’elle est iranienne et le pur produit d’une société peu soucieuse de la parité.
A lire aussi :Maryam Mirzakhani, pur produit de la méritocratie iranienne
Maryam Mirzakhani est une spécialiste dans la géométrie des formes inhabituelles et a découvert de nouvelles façons de calculer les volumes d’objets avec des surfaces hyperboliques, comme par exemple une selle de cheval.
Quelle est l’importance de la médaille Fields, qui l’a créée, et dans quel objectif ? Le point en six questions.

1/ La médaille Fields, c’est pareil que le prix Nobel ?

Souvent comparée au prix Nobel, pour le prestige qu’elle apporte à son titulaire, la médaille Fields est remise tous les quatre ans à un maximum de quatre mathématiciens de moins de quarante au 1er janvier de l’année en cours, au cours du Congrès international des mathématiciens. Elle récompense donc les travaux de jeunes mathématiciens quand le Nobel est attribué à des chercheurs, des écrivains ou des personnalités pour l’ensemble de leur œuvre. La médaille Fields s’accompagne d’un chèque de 10.000 euros.

2/ Pourquoi n’y a-t-il pas de prix Nobel de maths?

Réponse farfelue : La femme d’Alfred Nobel l’aurait trompé avec un mathématicien. Absurde, il n’était pas marié… Il est plus probable que l’inventeur de la dynamite ait voulu mettre en avant des sciences réputées utiles pour améliorer les quotidiens de l’humanité : la physique, la chimie ou la médecine. Il ajouta la littérature et la Paix. A l’époque les mathématiques n’apparaissaient que comme une science utile, mais qui n’avait pas d’influence directe sur la vie quotidienne.
Les académies royales de Norvège et de Suède ont depuis l’une et l’autre mis en place un prix pour récompenser les sciences «oubliées». Respectivement, le prix Abel et le prix Crafoord, récompensent des scientifiques pour l’ensemble de leur œuvre et notamment des mathématiciens. Le Belge Pierre Deligne a fait la passe de trois : Fields en 1978, Crafoord en 1988 et Abel en 2013.

3/ Combien de médailles?

Mise en place par le mathématicien canadien John Charles Fields pour récompenser «une réalisation exceptionnelle en mathématique», la médaille Fields a été attribuée pour la première fois en 1936 à deux mathématiciens. Le comité de sélection suspendra ses travaux pendant la Seconde guerre mondiale pour attribuer deux nouvelles médailles en 1950. A partir de 1966, le quota quadri annuel passe à quatre médailles. Au total, entre 1936 et 2014, 56 médailles ont récompensé des chercheurs représentant dix-sept nationalités différentes. Les Etats-Unis et la France sont les deux grandes écoles récompensées respectivement par 13 et 12 médailles (en incluant Alexandre Grothendieck, apatride quand il reçoit la médaille en 1966, mais qui est un pur produit de l’école française). La Russie vient en troisième position avec 9 médailles.

4/ Qui l’a refusée?

En 1966, Alexandre Grothendieck, apatride à l’époque, a refusé de se rendre à Moscou pour recevoir la médaille Fields. Fils d’un anarchiste russe, vaincu par les bolcheviks au début des années 20, il ne voulait pas cautionner un régime qui, de plus, venait de condamner au goulag deux écrivains, Iouli Daniel et Andreï Siniavski, qui avaient publié des ouvrages à l’Ouest sans autorisation. L’année suivante, il remettra symboliquement la médaille au gouvernement du Nord Vietnam pour protester contre l’engagement américain. Plus tard, il regrettera d’avoir accepté la médaille Fields.
En 2006, Grigori Perelman (Russe) a refusé la médaille Fields et l’argent qui va avec, en expliquant : «Ils m’ont proposé trois solutions : accepter le prix et aller le chercher, l’accepter et ne pas venir, me proposant de me l’envoyer plus tard, enfin ne pas accepter le prix. Depuis le début je leur dis que j’ai choisi de ne pas recevoir le prix qui n’a aucun sens pour moi. Chacun sait que ma démonstration [de la conjecture de Poincaré, ndlr] est juste, je n’ai pas besoin d’autre forme de reconnaissance.»

5/ L’âge du médaillé?

La règle veut que le chercheur ait moins de quarante ans. Auparavant, il ne devait pas atteindre la limite d’âge avec la remise de la médaille, en général au moins d’août. Cette règle a été assouplie puisque les médaillés doivent avoir 40 ans dans l’année civile. Cette année, Manjul Bhargavan bénéficie de cette règle puisqu’il est né le 8 août 1974.
Le plus jeune médaillé Fields à ce jour reste le Français Jean-Pierre Serre qui la reçu à 27 ans, en 1954, deux ans avant d’être élu professeur au Collège de France.

6/ Qui est ce Fields et ça rapporte combien? 

John Charles Fields, mathématicien, né au Canada en 1863, mort en 1932, lègue ses biens pour créer un prix international pour récompenser «un accomplissement particulièrement remarquable en mathématique». Sur l’avers est gravé une citation du poète et astronome latin Marcus Manilius : «Transire suum pectus mundoque potiri» Astronomica, IV, v. 392. Que l’on peut traduire par: «Dépasser ses limites pour se rendre maître de l’univers par la connaissance». Les lauréats reçoivent 15.000 dollars canadiens, soit environ 10.000 euros.
Philippe DOUROUX

mardi 12 août 2014

Les cons n'existent plus


CHARLIE-HEBDO

L'électeur du FN souffre, par CharbLes électeurs du Front national sont des gens qui souffrent. Ils souffrent des conséquences de la crise, de l’immigration, de l’insécurité, de la mondialisation, de la météo, et personne ne fait rien pour eux. Alors, ils se tournent vers le Front national, le seul parti qui sait parler aux gens qui souffrent. C’est comme ça aujourd’hui que la plupart des journalistes justifient la montée du FN et légitiment le choix de ses électeurs.
La vérité est que les électeurs du FN sont devenus si nombreux que quelqu’un qui a quelque chose à vendre ne peut décemment ignorer cette clientèle potentielle. On ne peut pas se fâcher avec le nombre. Ce n’est pas, comme ceux qui lèchent le cul aux électeurs du FN le prétendent, par respect de la démocratie, mais par soumission aux lois du marché. Si un supermarché fait le plein de consommateurs en vendant de la merde, les médias feront la pub pour la merde en espérant capter l’attention des consommateurs qui se régalent de ce produit. Le résultat, c’est que la merde se vendra encore mieux après douze interviews de Le Pen.

La connerie: l'antidouleur mise au point par les labos FN

Dire que les gens qui votent à l’extrême droite sont au mieux des cons, au pis des salauds, n’est plus possible. Ces gens-là, redisons-le, souffrent, et la souffrance aujourd’hui en France est devenue un brevet d’intelligence. Le Monde, qui cite Challenges, nous apprend que les cinq cents personnes les plus fortunées de France se sont enrichies de 25% en un an. La richesse de ces gens, qui représente 330 milliards d’euros, n’a jamais été aussi élevée depuis 1996. Sur les cinq cents veinards et veinardes, il y a cinquante-cinq milliardaires, soit dix de plus que l’année dernière... Un dixième de la richesse est entre les mains d’un cent millième de la population. Les mêmes journaux qui se repaissent de ces chiffres hallucinants ne sont pas gênés par ailleurs pour titrer, tous les jours que le CAC 40 fait, sur la crise économique. L’argent s’évapore des caisses de l’État et des poches des citoyens à cause de la crise... Comment ce même argent se retrouve-t-il dans les coffres des cinq cents premières fortunes de France? À cause de la crise? Non, on ne sait pas, Le Monde ne le dit pas. On suppose que c’est grâce à leur talent que les millionnaires deviennent des milliardaires. À part L’Humanité, aucun journal n’ose dire qu’il n’y a pas de crise. La crise est une blague organisée par un club de comiques milliardaires pour siphonner les miettes de Granola qui restent au fond des placards de ces andouilles de salariés et de ces crétins de chômeurs. Pour ceux qui doutent encore de la non-existence de la crise, il suffit de regarder Tapie le clown pleurnicher qu’il ne peut plus faire de chèques de 10 euros... Comme s’il avait déjà fait des chèques de 10 euros. Les entreprises qu’il démantèle et qu’il revend à la découpe, il est rare qu’il les paie plus cher que 1 euro. Passons.
La souffrance du peuple ne vient pas de la crise, elle vient de ce que les politiques, les industriels et les médias ont réussi à lui faire croire qu’il y en avait une et qu’il n’y avait rien d’autre à faire qu’à serrer les fesses en attendant qu’elle passe. Le parti des millionnaires Le Pen, lui, dit qu’il y a quelque chose à faire: il faut que les pauvres se vengent de leur pauvreté sur les plus pauvres d’entre eux. Chasse un immigré, tu vas voir, ça ira mieux! Ils ne voient pas qu’ils sont potentiellement les pauvres de quelques autres qui se vengeront un jour sur eux de la baisse de leur pouvoir d’achat ou de la suppression de leurs allocations? Pourquoi ça marche? Pourquoi de plus en plus d’électeurs applaudissent les sketchs du FN? Parce qu’il est plus facile de partager la connerie que les richesses. Quoi, c’est tout? C’est ça l’analyse? L’électeur d’extrême droite est un con? Celui qui me dira que c’est plus compliqué que ça, c’est qu’il a quelque chose à vendre à l’électeur du FN... 
Charb

lundi 4 août 2014

Pologne : Hommage aux Rroms victimes du génocide commis par les nazis

Plus d’un millier de personnes venues de 25 pays d’Europe ont rendu hommage samedi aux Rroms, victimes d’un génocide sous l’Allemagne nazie, à l’occasion du 70e anniversaire de la "liquidation du camp tzigane" d’Auschwitz dans la nuit du 2 au 3 août 1944 dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

AFP, 2/08/2014
Ce jour est une date symbolique pour les Roms : au cours de cette nuit là, 3.000 Roms, dont de nombreux enfants, ont été conduits dans les chambres à gaz du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau, installé par l’Allemagne nazie dans le sud de la Pologne.
Cet endroit «symbolise toute la souffrance des Roms et des Sinti à l’époque nazie», a rappelé devant le mémorial aux victimes roms d’Auschwitz le chef de l’Association des Roms en Pologne, Roman Kwiatkowski.

«Nous nous unissons ici dans la douleur, dans la mémoire des victimes. Ici, nous nous consolidons en tant que peuple. Non seulement par rapport à notre passé mais aussi à notre avenir», a-t-il déclaré.
Une rescapée d’un pogrom anti-rom, Krystyna Gil, âgée de 76 ans, a rappelé les souffrances de sa famille.
«Je vous dis : n’oubliez jamais», a imploré cette femme qui fut avec sa grand-mère la seule de sa famille de 47 personnes à avoir survécu. Au cours de ce pogrom, 93 Roms ont été fusillés par les Allemands en 1943, à Szczurowa, un petit village du Sud-Est de la Pologne.
«J’avais cinq ans à l’époque, je suis devenue orpheline. Je ne sais pas ce que cela veut dire, l’amour d’une mère et d’un père. J’ai perdu mon frère de dix ans et ma soeur de deux ans», a raconté à l’AFP cette femme devenue conductrice de tramways à Nowa Huta (sud).
«Ma grand-mère me disait ‘n’oublie jamais’. Tant d’années se sont écoulées, mais moi je me souviens toujours», a-t-elle dit.
Un message du président polonais, Bronislaw Komorowski, a été lu à l’occasion de cette Journée internationale du souvenir de l’Holocauste des Roms.
«Notre devoir est de nous souvenir des victimes du Pharrajimo, le génocide des Roms. Mais aussi de s’opposer à toutes les formes d’intolérance à l’égard des Roms et d’autres groupes ethniques, à toutes les formes de racisme et de xénophobie», a-t-il écrit dans son message.
- Un génocide oublié -
«C’est un génocide oublié par les Européens et cela devrait changer», a déclaré à l’AFP Thomas Schobesberger, 23 ans, autrichien.
«Moi même, je ne suis pas rom, mais je suis venu ici pour rendre hommage aux victimes du génocide des Roms pendant la Seconde Guerre mondiale et faire en sorte que ce chapitre de l’histoire soit mieux connu».
«Contrairement au génocide des Juifs, connu à travers le monde entier, le génocide et les souffrances des Roms sont ignorés», a ajouté cet habitant de Vienne qui a participé à une conférence de trois jours à Cracovie, organisée par une association internationale de jeunes Roms (TernYpe International Roma Youth Network) et une ONG éducative de Cracovie Roma Educational Association Harangos.
Après les Juifs, dont près d’un million ont été exterminés à Auschwitz, et les Polonais dont 80.000 y périrent, les Roms ont été le troisième groupe de déportés dans ce camp de la mort. Quelque 21.000 déportés roms, originaires de 14 pays d’Europe, y trouvèrent la mort. Selon les historiens, 220.000 à 500.000 Roms ont été assassinés par le régime nazi.
Vendredi, le secrétaire d’Etat américain John Kerry, rendant hommage aux victimes du génocide des Roms, a appelé à tirer les leçons de l’Histoire et déploré le racisme dont ils font toujours l’objet.
«Le racisme contre les Roms perdure encore aujourd’hui», a-t-il affirmé, sans dénoncer de pays en particulier.
L’Union européenne estime qu’il y a actuellement en Europe 10 à 12 millions de Roms, soit la plus importante minorité ethnique de ce continent. Dans certains pays ils continuent à être victimes de discriminations, vivent dans une extrême pauvreté et jouissent d’un accès inégal aux soins ou à l’éducation.
«Les Roms font toujours trop souvent l’objet d’intolérance», a déclaré à l’AFP M. Kwiatkowski. «Les propos dénigrant les Roms sont encore trop fréquents», a-t-ajouté.